Il est temps de placer le logement au centre d’un écosystème d’infrastructures

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Le logement est un besoin humain fondamental, mais il n’est pas encore universellement disponible à ce titre. Il devrait l’être.

Le logement est un besoin humain fondamental, mais il n’est pas encore universellement disponible à ce titre. Il devrait l’être.

Contrairement à d’autres crises, la crise mondiale du logement n’a pas été alimentée par une réduction des ressources ou un ralentissement économique. C’est plutôt le résultat d’une offre de logements qui ne suit pas l’expansion économique et qui est liée à une inégalité croissante. Selon la Banque mondiale, 1,6 milliard de personnes dans le monde devraient être touchées par la pénurie de logements d’ici 2025.

Dans les 10 pays sondés, les répondants ont indiqué que l’abordabilité du logement et le coût de la vie étaient des priorités absolues. En plus des défis liés à l’environnement et aux transports, les communautés subissent des pressions de plus en plus fortes sur les coûts, notamment en raison du manque de logements abordables et de l’augmentation du coût des biens de première nécessité, des taux d’intérêt et de l’inflation.

Les pressions exercées sur le coût de la vie signifient que les gens revoient l’endroit où ils vivent et leur façon de vivre. Même si cela veut dire un changement de mode de vie, 63 % des gens se disent prêts à payer davantage pour vivre à proximité du transport collectif, du travail, des écoles, des hôpitaux et des commodités. Par exemple, 71 % des répondants ont dit être ouverts à vivre dans des communautés offrant une combinaison de types de logements, y compris des logements sociaux subventionnés ou appartenant au gouvernement et des logements privés ou loués traditionnels.

Partout dans le monde, les gouvernements s’attendent à ce que la croissance démographique se poursuive. On prévoit que la population mondiale augmentera de près de deux milliards de personnes au cours des 30 prochaines années. En Australie, le rapport intergénérationnel de 2023 du gouvernement fédéral prévoit que l’Australie sera un pays de 40 millions d’habitants d’ici 2060, soit une augmentation d’environ 2,5 millions de personnes par année pendant 35 ans. Chacune de ces personnes doit être logée en toute sécurité et conformément aux normes de qualité attendues.

L’enquête souligne que les membres de la génération Y du monde entier considèrent l’abordabilité du logement, les changements climatiques et le transport collectif comme des priorités. Par conséquent, les membres de la génération Y reconnaissent l’interdépendance de ces défis. « Étant donné que les gouvernements et les médias mettent l’accent sur le logement en tant qu’état final, il peut être facile d’oublier le rôle que les défis connexes ont à jouer dans l’écosystème du logement – des défis comme les changements climatiques, l’impact social, la protection de l’environnement et le transport collectif fiable et abordable. Le logement est inextricablement lié aux infrastructures qui le permettent, soit les routes et les chemins de fer, l’eau et les services publics, les systèmes énergétiques en transition, les emplois, la santé et le bien-être.

Les efforts visant à résoudre la crise complexe du logement ne peuvent pas se faire en vase clos. Il est impératif que les secteurs industriels traditionnellement cloisonnés collaborent à l’échelle des intervenants de l’économie. Il est essentiel que nous travaillions ensemble.

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