Un avenir du travail en évolution : répondre aux préférences et aux tendances générationnelles
La pandémie mondiale a accéléré un certain nombre de tendances économiques et comportementales, dont l’incidence des technologies sur notre façon de travailler. Alors que les mesures de confinement s’étendaient à l’échelle mondiale, le déploiement accéléré des plateformes de réunions virtuelles et l’amélioration de la connectivité mondiale ont suivi de près. Pendant que nous nous habituions à de nouvelles façons de maintenir nos liens et que nous nous rendions compte que la productivité pouvait être maintenue, ce que nous vivions était en fait une réinitialisation des habitudes de travail dans les bureaux.
Toutefois, compte tenu des résultats de notre enquête CARREFOUR concernant les milieux de travail, il semble que la transition vers de nouvelles habitudes de travail et de déplacements est un tableau en évolution que nous essayons encore de comprendre et auquel nous devons réagir.
Ce que l’on appelle le « retour au travail » (lorsque le travail à distance est viable) a été géré de différentes façons : certains employeurs ont opté pour un retour naturel sur les lieux de travail et d’autres ont forcé le retour sur les lieux de travail, les deux avec des résultats mitigés. Ce que CARREFOUR souligne fondamentalement, c’est que, même si nous nous sommes éloignés d’une culture du « neuf à cinq », la transition est peut-être moins prononcée que nous le pensons et il y a de nombreuses expériences vécues différentes d’une génération à l’autre.
Bien qu’il y ait moins de normalisation des exigences en matière de déplacements et de milieu de travail, et que la transition vers de nouvelles façons de travailler soit en cours, ce qui est clair, c’est que l’évolution des préférences et des comportements a des répercussions importantes sur l’infrastructure économique et la création de lieux. Par exemple, les demandes de déplacements en période de pointe ont changé, les habitudes de déplacements de certaines grandes villes se concentrant sur la période du mardi au jeudi – en effet, des essais à Londres visent à promouvoir le travail au bureau le vendredi en offrant des déplacements en dehors des périodes de pointe. De même, les entreprises modifient leurs exigences en matière d’espace de travail commercial pour tenir compte des nouvelles réalités, qu’il s’agisse de réduire les exigences relatives à l’espace de travail ou de modifier ce que leur espace offre à leurs employés.
Les différences générationnelles dans les habitudes de travail sont claires et les entreprises devront s’y adapter si elles veulent retenir les talents, surtout compte tenu des nouvelles réalités en matière de bien-être et de l’équilibre entre des exigences concurrentes dans toutes les facettes de la vie.