Une nouvelle étude de GHD révèle une crise sans précédent dans le secteur de l'énergie au Canada

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Une nouvelle étude publiée aujourd’hui par la firme de services professionnels mondiale GHD révèle que la crise énergétique qui ébranle le monde depuis les trois dernières années a gravement diminué l’apport de capitaux aux projets énergétiques.
  • 94 % des dirigeants et dirigeantes du secteur de l’énergie à l’échelle mondiale affirment que la crise multifacette en cours est la plus grave qu’ils aient jamais connue
  • 71 % des répondants canadiens affirment que la sécurité de l’approvisionnement énergétique est leur principale préoccupation
  • Ces chocs se traduisent par des répercussions de 203 G$ US sur les investissements mondiaux, selon les chefs des services financiers
  • Pour plus d’information, veuillez consulter le rapport et la méthodologie ici. Télécharger l’imagerie de la campagne ONDE DE CHOC.

Une nouvelle étude publiée aujourd’hui par la firme de services professionnels mondiale GHD révèle que la crise énergétique qui ébranle le monde depuis les trois dernières années a gravement diminué l’apport de capitaux aux projets énergétiques.

ONDE DE CHOC – l’une des plus grandes études mondiales basées sur un sondage d’opinion auprès de dirigeants et dirigeantes du secteur énergétique effectuées à ce jour – montre que les niveaux d’investissement entre 2020 et 2022 ont été inférieurs de 203 G$ US à ce qui était attendu dans des conditions de marché normales, selon les chefs des services financiers du secteur de l’énergie.ONDE DE CHOC repose sur deux méthodes de recherche : un sondage d’opinion quantitatif auprès de 450 décideurs et décideuses du secteur de l’énergie et neuf entrevues qualitatives avec des leaders d’opinion de l’industrie. L’étude est centrée sur 10 marchés clés : Australie, Canada, Chili, Allemagne, Nouvelle-Zélande, Singapour, Philippines, Émirats arabes unis, Royaume-Uni et États-Unis. Des entrevues supplémentaires ont été réalisées avec des leaders situés au Brésil, en Chine, en Égypte, en Inde et en Afrique du Sud.

La volatilité extrême des marchés et les tensions géopolitiques ont fait de la sécurité énergétique une priorité mondiale. Au Canada, 71 % des répondants affirment que la sécurité de l’approvisionnement en énergie est la principale préoccupation de leur organisation, tout juste sous la moyenne mondiale de 75 %. En moyenne, les leaders mondiaux estiment que leur entreprise pourrait continuer à fournir de l’énergie pour répondre à la demande pendant seulement 70 jours si elle se retrouvait privée d’importations d’énergie.

Ces perturbations ont eu d’importantes répercussions sur les économies et les communautés dans le monde, et la pression exercée par la société sur le secteur de l’énergie pour fournir une énergie fiable, abordable et à faibles émissions de carbone n’a jamais été aussi forte. Près des trois quarts des dirigeants et dirigeantes du secteur de l’énergie (74 %) croient que les prix de l’énergie sont présentement le plus grand facteur contribuant à l’inflation, et 76 % affirment que la crise énergétique réduit le niveau de vie à l’échelle mondiale.

ONDE DE CHOC révèle que les énergies renouvelables seront l’élément central de la réponse du secteur de l’énergie à la crise climatique. Presque tous les dirigeants et dirigeantes (99 %) ont une stratégie pour augmenter leur bouquet d’énergies renouvelables. Et pour la plupart, les investissements dans les énergies renouvelables se sont poursuivis ou accélérés malgré la crise : 16 % des dirigeants et dirigeantes du Canada déclarent que la crise énergétique mondiale n’a eu aucun effet sur les investissements de leur organisation dans les énergies renouvelables, et 68 % affirment que cela a accéléré leurs investissements. En comparaison, 13 % indiquent que leur organisation a diminué les investissements dans les 12 derniers mois.

Les pressions de la société ont aussi laissé leur marque sur les objectifs de carboneutralité des sociétés énergétiques : 74 % des dirigeants et dirigeantes du Canada ont répondu que leur organisation ressent plus de pression que jamais de la part de clients cherchant à réduire leurs émissions de portée 2.

Face à toute l’incertitude qui règne dans le secteur de l’énergie, une chose est claire : il est nécessaire d’assurer la transition et de maintenir le cap sur les stratégies de carboneutralité.  Notre étude démontre qu’un manque d’acceptation sociale limite les progrès.  Dans notre étude, 60 % des dirigeants et dirigeantes du secteur de l’énergie au Canada indiquent que l’opposition des communautés est l’un des principaux obstacles à l’approbation des nouveaux projets. Comme le révèle ONDE DE CHOC, un effort concerté est nécessaire de la part des gouvernements et des communautés à l’échelle mondiale pour aider la population à reconnaître l’énormité des défis d’infrastructures à relever si nous voulons atteindre la carboneutralité et atténuer les pires effets des changements climatiques. »
Marie-France Gravelle, responsable des Énergies du futur de GHD pour le Canada.

La bonne nouvelle

Alors que la crise actuelle se calme et que les leaders du secteur de l’énergie envisagent l’avenir de l’industrie, ONDE DE CHOC définit cinq priorités qui aideront à atténuer les risques de la transition énergétique :

Priorité 1 : Gérer efficacement l’argent et les marchés
Atténuer les risques et assurer l’apport de capitaux aux projets énergétiques nécessitera une planification, des permis, des politiques et des cadres réglementaires intelligents.

Priorité 2 : Accélérer les solutions techniques
Il sera essentiel d’intégrer des principes de conception bien réfléchis dans les nouvelles infrastructures énergétiques et dans la modernisation des infrastructures existantes pour aider à renforcer la résilience du système.

Priorité 3 : Trouver l’équilibre entre les chaînes d’approvisionnement et les ressources
Une transition réussie nécessitera l’accès à de nouveaux flux de matières premières, le réoutillage des chaînes d’approvisionnement et la (re)formation de la main-d’œuvre.

Priorité 4 : Obtenir la compréhension des communautés et l’acceptation sociale
Obtenir l’acceptation sociale de projets essentiels exigera un engagement et une sensibilisation à la fois au sens large et au niveau des communautés.

Priorité 5 : Assurer une transition équitable
Une transition à risques réduits est une transition équitable, équilibrée et juste. Le coût de la transition doit être partagé équitablement entre les pays et les communautés afin que personne ne soit laissé pour compte

Alors qu’il est clair que le secteur de l’énergie est en état de choc, notre étude démontre la gravité de la crise actuelle, mais les résultats révélés par ONDE DE CHOC nous donnent aussi de l’espoir », ajoute Mme Gravelle. « Bien que les stratégies de carboneutralité de plusieurs entreprises aient subi un recul, la majorité de l’industrie partage l’engagement à atteindre la carboneutralité entre 2040 et 2050. Et comme avec la plupart des problèmes complexes, il n’y a pas de solution miracle. En actionnant simultanément plusieurs leviers, je suis de plus en plus convaincue que la transition énergétique s’accélérera et apportera les changements radicaux nécessaires au cours de cette décennie critique en cours et au-delà. »
Pour plus d’information, veuillez consulter le rapport et la méthodologie ici. Télécharger l’imagerie de la campagne ONDE DE CHOC.

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À propos de GHD

GHD est une entreprise de services professionnels de premier plan qui exerce ses activités dans les marchés mondiaux de l’eau, de l’énergie et des ressources, de l’environnement, des bâtiments et propriétés ainsi que du transport. Engagée à assurer la durabilité de l’eau, de l’énergie et des communautés pour les générations à venir, GHD offre des solutions de services-conseils, de services numériques, d’ingénierie, d’architecture, d’environnement et de construction aux clients des secteurs public et privé. Fondée en 1928 et détenue par ses employés et employées, GHD possède un réseau de plus de 11 000 spécialistes unis dans plus de 160 bureaux situés sur cinq continents.