Interdiction des plastiques à usage unique : assurer que les substituts sont vraiment compostables
En bref
Le plastique pollue nos rivières, lacs et océans, constitue un danger pour la faune et génère des microplastiques dans l’eau que nous buvons et utilisons. De plus, le plastique qui se retrouve dans un site d’enfouissement peut prendre des siècles pour se décomposer. C’est pourquoi les gouvernements prennent des mesures pour réduire la quantité de macroplastiques et de microplastiques qui se retrouvent dans l’environnement. La réduction des plastiques entraîne un virage vers l’utilisation de solutions de rechange compostables. En présence d’une quantité de produits compostables plus élevée que jamais dans le flux des matières organiques, comment assurer que ces produits se décomposent efficacement dans les installations de traitement afin de produire du compost de qualité?
La nouvelle interdiction des plastiques à usage unique au Canada
Un virage concret vers la réduction de l’utilisation du plastique aux États-Unis
Des solutions de rechange durables aux produits de plastique
Évaluer les produits compostables afin d’assurer qu’ils le sont vraiment
L’approche d’un organisme en matière d’évaluation de la décomposition
Le MEPNP de l’Ontario propose d’interdire les matières organiques dans les sites d’enfouissement d’ici 2030, et se demande si les produits compostables certifiés devraient faire partie du programme de bacs verts à travers la province. Le MEPNP envisage d’intégrer les produits compostables certifiés dans la législation concernant la responsabilité élargie des producteurs. Ceci permettrait à la province de charger aux producteurs des frais de collecte et de traitement pour les produits compostables certifiés.
Les évaluations sur le terrain ont donné des résultats très variables, et diffèrent en fonction des propriétés des matériaux et des processus de recyclage des matières organiques. Il a été conclu que le traitement de certains matériaux serait plus efficace dans le flux des fibres destinées à la fabrication de papiers recyclés, plutôt que de les traiter dans le flux des matières organiques destinées au compostage.