Usine de traitement des eaux usées de Cambridge
En bref
L’objectif du projet d’usine de traitement des eaux usées était de collaborer pour concevoir et créer une solution à long terme pour le traitement des eaux usées à Cambridge, en Nouvelle-Zélande.
La mission
Le défi
Le conseil du district de Waipā (Waipā DC) avait besoin de réaménager et de renouveler le consentement pour l’usine de traitement des eaux usées de Cambridge afin de répondre aux besoins de la population de la ville qui compte actuellement 20 000 habitants et habitantes, et devrait atteindre 50 000 d’ici 2060. Le Waipā DC devait non seulement tenir compte de la croissance prévue de la population, mais aussi s’assurer que les résultats environnementaux concordent avec les principes du Te Tiriti o Waitangi et les objectifs de cogestion en lien avec la rivière Waikato, qui devait être le point de rejet principal.
Les rejets importants, surtout ceux provenant d’usines de traitement des eaux usées, risquent de provoquer une augmentation des conflits, ce qui complique le processus d’obtention du consentement. Par conséquent, il était important d’établir des partenariats authentiques avec les autorités territoriales maories (mana whenua), en interagissant étroitement avec des parties prenantes et des communautés clés afin de définir une solution viable.
Nos solutions
Une partie de la solution à long terme pour l’usine de traitement des eaux usées de Cambridge était d’établir un partenariat efficace avec les tribus (iwi) locales, non seulement pour appuyer le processus décisionnel, mais pour assurer le succès du projet et offrir les résultats les plus bénéfiques pour la rivière. Le Waipā DC a formé le groupe Kaitiaki, composé de parties prenantes clés, y compris les Ngāti Koroki Kahukura et les Ngāti Hauā (mana whenua), les Waikato Tainui (iwi) et le conseil régional de Waikato, qui a offert un espace de délibération où les décisions pouvaient être révisées en groupe, et où les évaluations environnementales inspirées de la science occidentale et de la connaissance maorie (Mātauranga Māori) pouvaient être examinées.
Un haut niveau d’engagement du personnel et des représentants et représentantes des mana whenua était important dès le début du projet, ce qui encourageait un environnement axé sur une vision claire de sa réussite. Cela a ouvert la voie pour l’adoption d’un cadre basé sur les connaissances et les traditions maories (Mātauranga Matariki), qui sert de fondation pour tous les processus décisionnels durant le cycle de vie du projet. Grâce à ce cadre, des options ont été élaborées en collaboration avec le groupe Kaitiaki, abordant divers éléments comme l’amélioration de la qualité des rejets et l’identification d’emplacement optimaux pour le rejet des eaux usées traitées. Le cadre, symbolisé par Matariki et segmenté en neuf domaines divins (Atua), a offert un angle pour traiter les thèmes environnementaux et pour organiser les problématiques et solutions des mana whenua.
Ce processus de développement collaboratif s’est étendu jusqu’à l’évaluation des composantes et phases clés du projet d’usine de traitement des eaux usées, afin d’assurer qu’un traitement des eaux usées respectueux de la culture et qu’une reconnaissance de la richesse historique et culturelle du site fassent partie intégrante des phases de conception et de construction. Des résultats tangibles, comme la mise en place de pierres sculptées, de poteaux en bois sculpté (Pou), et de plantation d’arbres significatifs, combinés à des processus comme la bénédiction de sites et une introduction à la culture, ont souligné l’engagement du projet en faveur de la sensibilité culturelle et du respect.
Cette approche de partenariat a favorisé la prise de décisions clés grâce à un discours collaboratif, avec plus de 20 réunions (hui) et de nombreuses visites de site effectuées depuis 2020. Le processus a non seulement amélioré les résultats sociaux et environnementaux, mais il a également favorisé l’engagement communautaire tout en infusant un point de vue culturel grâce au cadre de Mātauranga Matariki.
Le projet s’est déroulé en deux étapes :
- Étape 1 : Obtenir un consentement pour l’utilisation de la ressource à court terme, qui nous a permis d’aborder les problèmes pressants en matière de conformité grâce à l’analyse, à l’engagement et à la conception d’une solution à long terme. En travaillant en étroite collaboration avec le Waipā DC et le groupe Kaitiaki, nous avons mené des études environnementales, des processus de consentement et des mises à niveau à court terme pour l’usine de traitement des eaux usées.
- Étape 2 : Parallèlement, nous avons collaboré avec le Waipā DC et le groupe Kaitiaki afin d’élaborer la vision à long terme du traitement des eaux usées pour Cambridge. Pendant plusieurs années, nous avons géré le projet, effectué des évaluations techniques et élaboré des conditions de consentement avec les mana whenua, assurant une responsabilité partagée et la reconnaissance des principes de kaitiakitanga.