Nature4Networks

Scottish and Southern Electricity Networks
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Contexte

Les réseaux de distribution d’électricité sont de plus en plus vulnérables aux effets des changements climatiques, comme des tempêtes plus violentes et plus fréquentes, des inondations et des surchauffes. Ils sont également confrontés à d’autres défis d’ordre général, comme les répercussions sur l’aspect visuel, le bruit et la sécurité. Les solutions techniques traditionnelles, bien qu’efficaces, augmentent souvent les émissions de carbone et ne présentent pas d’avantages sur le plan global. Reconnaissant le besoin d’approches plus durables et résilientes, GHD et Frontier Economics, en collaboration avec Scottish and Southern Electricity Networks (SSEN), ont récemment exécuté un projet qui étudie les solutions fondées sur la nature pour protéger et améliorer les actifs du réseau électrique.

Les réseaux de distribution d’électricité sont de plus en plus vulnérables aux effets des changements climatiques, comme des tempêtes plus violentes et plus fréquentes, des inondations et des surchauffes. Ils sont également confrontés à d’autres défis d’ordre général, comme les répercussions sur l’aspect visuel, le bruit et la sécurité.

Le besoin

Le projet Nature4Networks vise à trouver des solutions fondées sur la nature qui offrent de meilleurs avantages, comme la résilience aux inondations, la séquestration du carbone et l’amélioration de la biodiversité, en plus d’assurer le rendement des actifs. Les principaux paramètres comprennent une réduction des coûts d’exploitation, des économies de CO2 et la quantification des externalités environnementales. De plus, d’autres avantages sociétaux et pour les consommateurs et consommatrices seront étudiés, comme la réduction du bruit, l’amélioration de l’aspect visuel, l’amélioration de la qualité de l’air et une meilleure cocréation.

La solution

Dans le cadre d’une étude de définition de la portée, GHD a évalué les principaux défis et problèmes posés par les actifs du réseau de distribution de SSEN et analysé les données relatives aux défaillances. À la lumière de ces résultats, GHD a proposé une série de solutions potentielles fondées sur la nature, qui permettraient de surmonter les défis, d’assurer une protection contre les risques et d’améliorer la fiabilité et la prestation des services.

Les principaux livrables du projet comprennent l’évaluation des actifs du réseau de SSEN pour le déploiement des solutions fondées sur la nature et l’élaboration des différentes options, d’un modèle général d’analyse coûts-bénéfices et d’un rapport détaillant les possibilités et les obstacles liés à l’adoption des solutions fondées sur la nature.

Les résultats

Le projet a permis d’obtenir des informations importantes et présenté un potentiel considérable pour des résultats concrets. Il se penche sur les défis auxquels les réseaux électriques sont actuellement confrontés et détermine la voie à suivre pour créer des réseaux plus durables et résilients. En démontrant la faisabilité et les avantages potentiels des solutions fondées sur la nature, le projet favorise l’innovation et établit une nouvelle norme en matière de développement d’infrastructures durables dans le secteur de l’énergie, en plus d’ouvrir des portes à de nouvelles sources d’investissements.

Pour en apprendre davantage sur le projet Nature4Networks et pour consulter les rapports et les documents de la phase de découverte, consultez la page Web (en anglais) suivante : https://smarter.energynetworks.org/projects/10105122/

Mise à jour : GHD, en collaboration avec SSEN, Frontier Economics et SP Energy Networks, a obtenu une aide financière de 500 000 £ de la phase Alpha du Strategic Innovation Fund (3e ronde) d’Ofgem pour le projet Nature4Networks. 

De ce montant, 224 000 £ sont allouées à GHD, en plus de nos propres investissements dans le projet. Nous poursuivons ainsi notre travail sur les solutions fondées sur la nature pour rendre les réseaux de distribution d’électricité du Royaume-Uni plus résilients, plus fiables et plus durables. La prochaine phase se déroulera d’octobre 2024 à mars 2025 et reposera sur nos réussites précédentes pour approfondir les approches qui améliorent la biodiversité et réduisent les émissions de carbone. Lors de celle-ci, nous raccourcirons la liste de solutions et poursuivrons l’élaboration de celles-ci pour appuyer les prochains essais prospectifs.